Christine Manami Münster-Domke | my-actine
Christine Manami Münster-Domke  | my-actine

DigDF Memorials - das Projekt

Digitalisierung deutsch-französischer Gedenkstätten

 Gestapolager Neue Bremm

Auf dem Weg ins benachbarte Frankreich liegt das ehemalige Gestapolager. Dieses wurde 1943 und 1944 als erweitertes Polizeigefängnis genutzt.

Etwa 20000 Menschen waren dort insgesamt untergebracht. Von 82 zu Tode gekommenen Häftlingen sind die Namen bekannt. 

Vor Ort gibt eine Gedenktafel  Informationen. Der Löschteich bildet immer noch den Mittelpunkt des damaligen Lagers.

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* Informationen zum Lager bietet die Website Gestapo Lager Neue Bremm

https://gestapo-lager-neue-bremm.de/

 Ehrenfriedhof im DFG

Heute als beliebtes Naherholungsgebiet bekannt ist der Deutsch-Französische Garten. Hier findet man den Ehrenfriedhof, der direkt einen Tag nach der Schlacht zu Spichern am 6.8.1870 als Militärfriedhof genutzt wurde.

Es liegen deutsche wie auch französische Soldaten dort nebeneinander begraben, so dass die Hinterbliebenen in Kontakt kamen und somit ihren Beitrag zur deutsch-französischen Versöhnung z leisteten.

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* Informationen rund um die Schlacht bei Spichern kann man auch hier finden:

http://spurensuche-spichern.de

 

Text folgt

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Förderer

Projektbeschreibung

Es sollen in der Deutsch-Französischen Grenzregion mit deutschen und französischen Zielgruppen (auch digitale) Spaziergänge an vier Erinnerungsorten des DeutschFranzösischen Krieges (1870/1871) und des ersten und zweiten Weltkriegs durchgeführt werden. Diese szenisch gestalteten „Spaziergänge“ sollen gefilmt und für die Erstellung von Bildungsmaterialen aufgezeichnet werden. Zielgruppen sind Bürger*innen aller Altersstufen, die in Städtepartnerschaften, Religionsgemeinschaften, Vereinen etc. engagiert sind und / oder Schulklassen, Studierende. Die Produkte in Form von vier Websites (evtl. zusätzlichen Apps) mit Kurzfilmen, Szenischen Bildern / Miniaturtheaterstücken und zusätzlich kleinen Veröffentlichungen / Broschüren in Papierform sollen der Öffentlichkeit und den Vereinen / Organisationen zur Verfügung gestellt werden. Die vorgesehenen Erinnerungsorte sind die Gedenkstätten „Gestapolager Neue Bremm“ (Saarbrücken), Fleury-devantDouaumont (Verdun), KZ Natzweiler-Struthof (wohin viele Gefangene von der Neuen Bremm überführt wurden) und das Grab v. Katharine Weisgerber im Deutsch-Französischer Garten, Saarbrücken.

 

Das Projekt ist zu finden auf der Webpräsenz von Saarländischen Gesellschaft für Kulturpolitik e.V.

https://www.saarkupoge.de/

#gestapolager

Gestapo-Lager Neue Bremm

 

Zu diesem Lager entstand ein Kurzfilm mit dem Titel "Dann warst du weg".

Eine junge Frau begibt sich auf die Spuren ihrer Vorfahren. Sie hält ein Tagebuch in der Hand, das die Geschichte von Jean erzählt, der eines Abends jäh aus dem heimeligen Zuhause gerissen wird.

Im Lager versucht er einem der Mitgefangenen zu helfen, was letztlich nicht gut endet.

Impressionen vom Set sieht man hier.

 

Das rudimentäre Storyboard. Nicht alles  wurde  umgesetzt wie anfänglich gedacht.

2 Drehtage wurden angesetzt. Einen für die Gegenwart, der andere für die Vergangenheit.

Die Darsteller waren teils Schüler aus ehemaligen Theaterklassen oder DS-Kursen, Teilnehmer diverser Workshops, Freunde, Bekannte und Pokemon Go Spieler.

Auch das Voiceover wurde nach und nach angepasst. Schließlich stellten wir fest, das Vieles sich im Bild doppelte und dazu auch im Ganzen zu lange war.

Diverse Worte durften nicht genutzt werden, nicht alles gezeigt. 

Der Ton passte nicht immer, die Soundqualität war nicht optimal.

 

Das Bild meines Großvaters wurde für Jeans Photo verwendet, das er letztlich doch im Lager abgeben musste. 

In memoriam Johannes Münster.

Auch eine Carte d'identité musste erstellt werden. Wie gut, dass es Bildbearbeitungsprogramme gibt.

Im Film kam sie jedoch nicht zum Tragen.

Dann warst du weg - der Film

 

Hierbei handelt es sich um eine fiktive Geschichte,  die jedoch Erzählungen und Berichte von Überlebenden mit aufgreift. 

Der Film enthält Darstellungen von körperlicher und seelischer Gewalt.

Falls Sie das Thema belastet, sollten Sie das Video nicht oder nicht alleine ansehen.!

#ehrenfriedhof

Ehrenfriedhof im Deutsch-französischen Garten

Ursprünglich war angedacht Katharine Weißgerber näher zu beleuchten. Da aber dieser Friedhof weit mehr an Gräbern als auch an Geschichten aufzuwarten hat und insbesondere die Versöhnung sowie die Grundsteinlegung deutsch-französischer  bzw deutsch-saarländischer Freundschaft hier stattfand, lag es nahe nicht nur eine Geschichte zu erzählen.

Entstanden sind 3 kleine fiktive Hörspiele, die sich zuerst mit dem Förster Friedrich Adolf Bergmann auseinandersetzen, einen kurzen Einblick in Katharines Gedankenwelt gewähren und zuletzt trifft man auf die Witwe eines französischen Soldaten, die am Grab auf eine Preussin trifft.

Der Workshop hierzu fand leider nicht viele Teilnehmer, so dass die eigentlich dazu geplanten Bildergeschichten nicht umgesetzt werden konnten.

Das Bild zu Katharine Weißgerber hat Linda Krause uns zugesandt. Danke dafür.

Übersetzt wurden die Geschichten von  > https://mm-ic.eu/

Friedrich Adolf Bergmann

1- Friedrich Adolf Bergmann

La main reposant sur un bâton, au pied d’une petite colline, Friedrich regarda dans les visages crispés des hommes qu’il devait mener là où l’ennemi avait pris position. Il ne fut jamais confiant en s‘approchant des Français. Une erreur et il ne retournerait pas vivant de sa mission. Pour un instant, il songea à sa famille, mais il mit cette pensée rapidement de côté. Sa main effleura son visage buriné par le temps et sans rien dire, il fit un signe de la tête aux soldats. Voilà le signal. En avant, marche ! En tant que garde forestier, il connut chaque arbre et chaque branche, il eut le pied ferme sur les cailloux, ses protégés le suivirent de près. Sans faire de bruit, les silhouettes noires passèrent entre les hêtres et les chênes, penchées, les armes sur les épaules. Soudainement, Friedrich s‘arrêta. Il mit l’index devant sa bouche pour les avertir. Quelque chose sembla l’intriguer. Trempé et gelé par le froid, le groupe s’immobilisa. Aucun des hommes n’osa respirer. On n’entendit que le fracas de la pluie qui tomba sur le feuillage sans pitié. Puis un éclair illumina la forêt. Pendant une fraction de seconde, Friedrich regarda dans des visages pâles, terrifiés… avant d’entendre un éclat assourdissant, tel un coup de fouet. Un cri horrible et l’enfer se déchaîna. Autour de lui, les hommes baissèrent vite leur armes, se jetèrent par terre, on entendit des tirs et de courts ordres criés à gauche et à droite. Comme à travers un écran de brume, il entendit quelqu’un crier « Repli ! ». Le son de sa propre voix retentissant dans le bois l’effraya. Il fallait faire vite pour les mener en bas, en empruntant le sentier. Ses pieds trouvèrent automatiquement leur chemin. Dans son dos, il entendit les hommes haleter et gémir. Il fallait continuer, toujours continuer vers la vallée. Ce ne fut que là-bas qu’il put se faire une idée. La situation était grave. Certains n’étaient pas arrivés jusque-là. Ils étaient perdus. Un jeune homme fut porté par deux de ses camarades, la respiration râlante, du sang sortit de sa bouche ouverte et lorsqu’il tenta de parler, on n’entendit qu’un horrible gargouillement. Friedrich mena le groupe jusqu’à la porte du curé. C’était tout ce qu’il put encore faire. Il fit un signe de la tête pour dire au revoir avant de rentrer chez lui. Arrivé dans son jardin, il resta immobile devant le vieux poirier, toucha son tronc avec sa main rugueuse et ferma les yeux. En les rouvrant, il sut que ce n’avait pas été la dernière fois qu’il allait soutenir les troupes prussiennes. Il ne devait pas les laisser tomber. Surtout pas après cette terrible nuit.

 

 

Katharine Weißgerber

2- Katharine Weissgerber

Katharine regarda autour d’elle. Un autre blessé se trouva là-bas. Elle ne vit que ses pieds qui dépassèrent d’un buisson, mais elle entendit ses faibles gémissements. Déterminée, elle se dirigea vers lui, fit le tour du buisson et s’agenouilla près du blessé. Elle lui parla d’une voix apaisante pendant qu’elle sortit une cruche d’eau du sac en tissu qu’elle porta sur elle. En lui tenant la tête, elle lui porta la cruche aux lèvres. Il but à petites gorgées et lui adressa un regard reconnaissant. Elle lava son visage sale et recouvert de sang coagulé, palpa ses membres pour trouver des fractures et découvrit l’éraflure sur sa hanche gauche. Avec tout son savoir-faire, elle nettoya la blessure autant que possible et lui mit des bandages en tissu qu'elle avait toujours sur elle à cette fin. Il semblait qu’il avait chuté malencontreusement après avoir été touché par la balle et il fallut éclisser sa jambe droite. Avec toutes ses forces, elle tenta de le mettre debout. Elle le tira et soutint autant que possible. Epuisée, elle s’effondra et dégagea les mèches mouillées par la sueur de son visage. Elle ne serait pas en mesure de le traîner toute seule. Elle avait perdu toute notion du temps. Faisait-il des jours, des semaines ou des mois qu’elle erra sur les champs de bataille afin de pouvoir au moins sauver l’un ou l’autre qui, à défaut, se serait vidé de son sang jusqu’à sa mort? Elle ne le savait pas. Une larme coula lentement sur sa joue et sembla se graver dans sa peau. Elle se rappela à l’ordre : « Katharine ! ». Qu’est-ce qu’elle fit là, immobile. Des dizaines de personnes furent entre la vie et la mort et elle ne dut pas les laisser attendre. Ils eurent besoin d’eau, de nourriture, d’une couverture chaude, de soins médicaux, ou encore d’une dernière main à serrer pour ne pas être tout seuls quand ils s’en allèrent au royaume des morts. Elle fut à leurs côtés lorsque la main froide de la mort tenta de les saisir, elle les prit dans ses bras et leur fredonna doucement une berceuse dans l’oreille. Ce fut aussi de l’aide. Peut-être la plus grande qu’elle fut capable de donner. Déterminée, elle se ressaisit, se leva et continua sa recherche d’un pas ferme. 

 

 

Leid verbindet

3- Unies dans la souffrance

Plus Sandrine s’approcha de sa destination, plus ses pas devinrent hésitants. Elle s’imagina une prairie verte avec des cerisiers aux fleurs blanches blottis contre une pente douce. Avec un sourire, Bertrand lui tint un bouquet de fleurs de couleur mauve pâle. Un peu timide, elle serra le bouquet contre elle et respira son doux parfum. Elle leva les yeux et vit qu’elle était enfin arrivée. La réalité la frappa en plein cœur, sans avertissement. De la terre brûlée sous ses pieds, l’odeur de la poudre à canon dans son nez. Voilà ce qui lui vint inévitablement à l’esprit lorsqu’elle posa son regard sur la tombe. Elle s’effondra en sanglots. Bertrand ne reviendrait plus jamais. Il fit partie de ceux qu’on avait enterrés ici, dans l’Ehrenthal. Son corps fut secoué par des sanglots. Elle avait tout perdu : Sa vie, son amour, son avenir. Devant elle, rien qu’un gouffre noir et profond. Soudain, elle sentit une main sur son épaule. Elle leva la tête et à travers ses yeux voilés par les larmes, elle regarda droit dans les yeux d’une inconnue. Etonnée, elle se demanda qui était cette femme. Sans dire un mot, celle-ci s’installa à côté d’elle et Sandrine réalisa qu’elle devait être, comme elle, une femme qui avait aimé et qui avait dû laisser partir son plus grand trésor. Sans réfléchir, elle saisit la main de l’inconnue et la serra. C’est ainsi que les deux femmes restèrent assises l’une à côté de l’autre, paisiblement, se soutenant mutuellement. Lorsqu’elles se relevèrent, Sandrine mit la main sur sa poitrine en disant : « Sandrine ». La femme se trouvant en face d’elle hocha la tête, reprit son geste et dit : « Franziska ». Alors que l’une fut Française et l’autre Prussienne, elles ne purent s’empêcher de se prendre dans les bras afin de se réconforter mutuellement. Dès ce jour, elles se retrouvèrent régulièrement sur les tombes. Une profonde amitié naquit de ce lien. Au fil des années, elles rencontrèrent de nouveaux hommes, des enfants et des petits-enfants suivirent. Les horreurs de la guerre se ternirent, la frontière insurmontable se brouilla. Encore aujourd’hui, les descendants de Sandrine et de Franziska se retrouvent. Ils se promènent ensemble le long du cours d’eau en direction du lac, observent le cygnes en s’amusant et n’ont plus aucun souvenir du fait que leurs ancêtres furent ennemis et s’entretuèrent.

 

Hier sind die Hörspiele:

 

 

Gemafreie Musik von musicfox

 

 

Zu hören: Friedrich Adolf Bergmann, Katharine Weißgerber und Leid verbindet. (Autorin/Sprecherin: Christine Manami Münster-Domke)

Die Hörspiele empfinden  Geschichten nach, wie sie sich 1870/1871 in Saarbrücken zugetragen haben könnte und enthält Darstellungen von körperlicher und seelischer Gewalt.

Falls Sie das Thema belastet, sollten Sie das Hörspiel nicht oder nicht alleine ansehen.!

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